Saúde Psicológica e Bem-estar | Observatório Escolar 38 Résumé Exécutif En tenant compte d'autres indicateurs de bien-être psychologique (qualité de vie perçue et diverses compétences socio-émotionnelles) et également de certains comportements de santé (temps de sommeil adéquat, temps d'activité physique et temps d'écran), ce schéma se répète, favorisant les étudiants en état de bien-être psychologique complet (satisfaction de vie élevée et symptômes psychologiques réduits) et fragilisant les étudiants en état de détresse psychologique complète (faible satisfaction de vie et symptômes psychologiques marqués). Cette étude confirme également que les dimensions de satisfaction de vie et d'absence de symptômes de détresse psychologique sont importantes pour un état de bien-être psychologique complet. Ces résultats suggèrent que tout au long de la scolarité, les symptômes de détresse psychologique (même lorsque la satisfaction de vie est élevée) deviennent plus prévalents, en particulier chez les filles, alors que la satisfaction de vie diminue chez les garçons, même lorsque les symptômes psychologiques sont réduits. En analysant les niveaux de bien-être et de satisfaction de vie des élèves du 3ème cycle de l'éducation de base et de l'enseignement secondaire et en identifiant le risque de dépression chez les participants, tout en tenant compte des caractéristiques sociodémographiques (sexe, niveau d'enseignement et zone de résidence), les résultats ont révélé que la majorité des adolescents qui ont participé à l'étude avaient un faible niveau de bien-être (51,1%), mais étaient moyennement satisfaits de leur vie (58,5%), confirmant l'existence d'une corrélation entre les deux variables. D'autre part, nous avons découvert qu'environ 20 % des participants étaient à risque de dépression et avaient une faible satisfaction de vie, et plus de la moitié présentaient un faible niveau de bien-être. Surtout dans les "suites" de la pandémie de Covid-19, le pourcentage d'adolescents à risque de dépression mérite d’être sérieusement pris en compte. Dans les trois dimensions évaluées de la santé mentale - bien-être, satisfaction de la vie et risque de dépression - les filles présentent des résultats moins favorables que les garçons. Il en va de même en termes d'âge. Des interventions visant le risque plus élevé de développer des problèmes d'internalisation et une diminution du bien-être chez les adolescentes plus âgées seraient bénéfiques. Des différences significatives ont également été observées entre les régions examinées (NUTS II), les participants de la région de l'Algarve, suivis de ceux de la région Centre, présentant des indicateurs de santé psychologique plus négatifs.
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